35 heures, productivité et projets d’entreprises le débat de la rentrée

La négociation sur la durée du travail dans la société allemande Siemens qui s’est soldée par un passage aux 40 heures , et les récentes déclarations du MEDEF et de certains membres du gouvernement vont contribuer à relancer le débat sur les 35 heures. On peut même s’attendre à ce que se soit le sujet de la rentrée. On peut aussi craindre qu’il ne dégénère en un débat binaire et réducteur du genre « Pour ou Contre les 35 heures ». Pour le bien de tous, Il serait alors souhaitable que les réflexions s’articulent autour des thèmes :

– de la comparaison au niveau européen des nombres d’heures travaillées annuellement
– de la comparaison au niveau européen des niveaux de productivité et des coûts salariaux en salaires et charges.

Ces paramètres doivent aussi tenir compte du contexte de faible compétitivité dans laquelle se trouve l’économie française actuelle, faiblesse en partie due au retard chronique en matière de NTIC. On pourra aussi s’attendre à ce que les discussions portent sur la relance de la croissance avec à la clé les arguments opposés et habituels « -le niveau élevé du coût de la main d’œuvre bloque le recrutement « -« ….Il faut augmenter les salaires pour pousser la consommation qui fera repartir l’investissement. »

Transfert de fonction du marché vers l’entreprise

En réalité l’économie française connaît une situation dans laquelle les entrepreneurs ne font pratiquement plus de prévisions mais attendent les commandes pour lancer les productions. Les anticipations ont fondues. L’économie souffre d’un manque de projets d’avenir et peut-être faudrait-il se poser la question de savoir si nos entreprises ne souffrent pas d’anémie ou bien alors « Les patrons sont-ils des mous?  »

Bernard Biedermann
Juillet 04

Téléchargez cet article

 

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.